Salaires, retraites, services publics, industrie : le 1er octobre, on se mobilise pour gagner des avancées (Wed, 11 Sep 2024)
La colère est forte
Alors que les services publics, à commencer par l’hôpital et l’école, sont gravement en danger, on nous promet une nouvelle et violente politique de baisse des
dépenses publiques.
Les politiques concernées, telles que le travail, la santé, l’éducation, la recherche, l’environnement, devraient pourtant être des priorités absolues. Face au déficit, il faut au contraire
augmenter les recettes ! Or cette solution est systématiquement rejetée, avec un refus dogmatique de mettre sur la table l’imposition des plus riches et la taxation des dividendes
qui explosent.
L’austérité c’est toujours pour les mêmes !
Avec la bénédiction du patronat, Medef en tête, l’aggravation de la politique contre nos droits sociaux est aussi à l’ordre du jour : retraite, assurance chômage, sécurité
sociale… Dans le même temps, tout augmente sauf nos salaires et notre pouvoir d’achat continue à baisser !
Double utilité de se mobiliser le 1er octobre
MANIFESTER pour gagner le vote par les député·es de mesures pour financer nos services publics, l’abrogation de la réforme des retraites et une loi qui indexe les salaires sur les
prix. La fragilité politique du gouvernement est un point d’appui pour gagner des avancées concrètes !
FAIRE GRÈVE pour gagner des augmentations de salaire et l’ouverture de négociations dans chaque entreprise. Pas question que nos salaires ne suivent pas les prix alors que les
dividendes explosent !
Toutes et tous en grève, dans l’unité la plus large, enclenchons la bataille pour :
augmenter les salaires du privé, le point d’indice dans la fonction publique et les pensions de retraite, assurer enfin l’égalité entre femmes et hommes ;
abroger la réforme des retraites et gagner de nouveaux droits ;
rénover et financer les services publics, dans tous les territoires, notamment l’école, l’hôpital, l’enseignement supérieur et la transition environnementale ;
défendre et développer l’emploi industriel.
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Match retour contre la réforme des retraites
En 2023, nous avons été des millions de salarié·es, de jeunes et de retraité·es à nous mobiliser pendant six mois contre la réforme des retraites. Emmanuel Macron est passé en force, il a été
sanctionné par une lourde défaite aux élections européennes puis législatives. Maintenant qu’il est encore plus minoritaire au parlement, nous pouvons gagner l’abrogation de la réforme des retraites
par les député·es !
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L’imposture sociale du rassemblement national
Le RN prétend augmenter notre pouvoir d’achat et défendre nos retraites, pourtant il a toujours voté contre l’augmentation des salaires et veut faire de nouveaux cadeaux aux employeurs en
baissant les cotisations sociales. Le salaire net (en bas de la fiche de paye) c’est des euros pour vivre tout le mois. Le salaire brut (en haut de la fiche de paye) c’est des cotisations pour toute
la vie (en cas de chômage, maladie et pour nos retraites) !
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Le 1er octobre, en grève pour abroger la réforme des retraites, augmenter les salaires, développer l'emploi industriel et financer nos services
publics !
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La négociation collective dans les TPE (29 Aoû. 2024)
Négociation collective dans les TPE
La spécificité de la négociation collective dans les TPE, c’est souvent l’absence de représentation syndicale en raison de l’effectif ou de la difficulté de
l’implantation syndicale. Il est pourtant essentiel dans une négociation collective d’entreprise que les salarié·es puissent bénéficier des conseils et du soutien de la
CGT.
C’est d’autant plus indispensable depuis les dernières réformes régressives :
celles permettant à l’accord d’entreprise de « prendre le dessus » sur la convention collective pour certains sujets, y compris lorsque ses dispositions sont moins favorables aux
salarié·es.
C’est le renversement de la hiérarchie des normes.
Or, la négociation collective est un droit des salarié·es prévu par la Constitution, afin de leur permettre de participer à l’élaboration des règles qui régissent leurs droits en
tant que salarié·es. L’objectif doit être d’améliorer leurs garanties, et non pas de les réduire.
La CGT est très attachée à ce principe acquis par la lutte des salarié·es, et sera toujours à leurs côtés pour le défendre.
Les unions locales CGT sont souvent les premier·es interlocuteur·ices des salarié·es des TPE. C’est
souvent vers elles que ces salarié·es se tournent pour obtenir des conseils et du soutien, notamment dans le cadre d’une négociation collective.
Un certain nombre d’employeur·ses de TPE se contentent d’appliquer la convention collective de branche applicable à l’activité principale de l’entreprise. Mais d’autres tentent de tirer
profit du renversement de la hiérarchie des normes, afin de mettre en place des accords dérogatoires.
Dans les négociations collectives d’entreprise, la CGT défend, lorsque le rapport de force le permet, l’application du principe de faveur et de la hiérarchie des normes : ne
pas signer un accord d’entreprise qui rogne sur des droits des salarié·es prévus par la loi et/ou la convention collective de branche.
Dispositifs existants : les accords types
Depuis la loi « travail » de 2016, les entreprises de moins de 50 salarié·es peuvent mettre en place de manière unilatérale des « accords type » (article L. 2232-10-1 du Code du
travail), négociés au niveau de leur branche professionnelle.
Ces accords peuvent porter sur l’ensemble des négociations prévues par le Code du travail, et l’employeur·se n’a pas besoin d’un accord de branche étendu pour le mettre en place. Sa seule
obligation est d’informer le CSE – s’il existe – ainsi que les salarié·es.
La CGT est défavorable à ce dispositif car il permet à l’employeur·se de mettre en place des accords collectifs sans négociation collective.
L’acte unilatéral de l’employeur·se validé par un référendum des salarié·es
C’est le dispositif le plus périlleux pour les droits des salarié·es. En effet, dans les entreprises de moins de 11 salarié·es, ou de 11 à 20 salarié·es (en l’absence de
représentant·e du personnel), l’employeur·se peut dorénavant rédiger un document unilatéral qu’elle ou il peut nommer « accord d’entreprise » (articles L. 2232-21,
L. 2232-22 et R. 2232-10 du Code du travail).
La seule obligation de l’employeur·se dans ce cas est de faire valider cet « accord » par un vote des salarié·es sous la forme d’un référendum. Les salarié·es ne
pourront ni se concerter, ni discuter, ni négocier le contenu de l’accord, mais uniquement voter « pour » ou « contre ».
Elles et ils disposent seulement d’un délai minimum de réflexion de quinze jours à compter de la communication à chaque salarié·e du projet d’accord – ce qui est court pour
pouvoir l’analyser. Cet accord pourra réduire les garanties des salarié·es prévues dans leur convention collective (ou dans le Code du travail).
La CGT s’est opposée à cette prérogative laissée aux seules mains de l’employeur·se.
Elle place les salarié·es dans une situation de déséquilibre défavorable, face à des employeur·ses souvent conseillé·es par leur cabinet d’expert·es ou leur organisation
patronale.
Cette analyse faite par la CGT sur les conséquences prévisibles de la réforme a été confirmée dans les faits.
Ainsi un rapport présenté dans le cadre du comité d’évaluation des ordonnances Macron constate l’utilisation abusive de ce dispositif par des employeur·ses, qui n’hésitent pas à
mettre en œuvre des modèles d’accords particulièrement défavorables aux salarié·es, voire pour certains contenant des clauses illégales.
Ces salarié·es solliciteront peut-être les unions locales CGT. Leur rôle est de les aider à comprendre le
contenu de l’accord et à faire valoir leurs intérêts en instaurant, lorsque c’est possible, un rapport de force qui leur soit favorable.
Les salarié·es peuvent notamment revendiquer un délai de réflexion plus long et une véritable négociation collective plus équilibrée, ainsi que des moyens. Les salarié·es de ces
entreprises devront être extrêmement vigilant·es quant aux contenus de ces prétendus « accords collectifs ».
Ceux-ci portent souvent sur l’organisation du travail et contribuent à aggraver les conditions de travail des salarié·es (le temps de travail par exemple).
Il faut également rappeler à ces salarié·es que sans un vote favorable de leur part à la majorité des deux tiers, cet accord ne sera pas valable. Elles et ils peuvent rejeter un
tel accord, qui sera donc nul de plein droit.
Pour plus d’informations sur la négociation collective dans les TPE, rendez-vous sur le site cgt-tpe.fr. >> Lire la suite
Le 28 septembre, défendons le droit à l'avortement partout dans le monde (28 Aoû. 2024)
En Argentine, le Président Milei cherche à revenir sur le droit à l'avortement, acquis de haute lutte en 2020.
Les conséquences de la décision de la Cour suprême état-unienne de 2022, continuent à peser sur les femmes des USA dont certaines se rendent au Mexique où la Cour suprême a dépénalisé l'avortement
en septembre 2023.
Partout où l'extrême droite arrive au pouvoir elle n'a de cesse de vouloir restreindre voire interdire les droits des femmes.
C'est le cas dans différents pays européens comme en Italie, en Hongrie ou en Pologne. Les femmes polonaises en paient encore le prix fort malgré un changement politique qui peine à rétablir le
droit à l'avortement. Il est essentiel d'inscrire le droit à l'avortement dans la Charte Européenne des Droits Fondamentaux.
En France, parmi les député.e·s du RN il y a de farouches militant·e·s anti avortement ! Le nouveau gouvernement doit pénaliser les activistes anti IVG qui notamment attaquent des locaux du
Planning familial, propagent de fausses informations sur le net, dénigrent les séances d'Éducation à la vie affective et sexuelle à l'école, essaient de dissuader les femmes d'avorter. Il est
urgent de dissoudre ces associations anti-IVG.
En mars 2024, la « liberté garantie à la femme d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse » a été inscrite dans la Constitution française, ce dont nous nous réjouissons. Cependant,
cette avancée ne suffit pas. Les conditions dans lesquelles s'exercent la « liberté garantie » pourraient toujours être revues à la baisse. Rien ne garantit les moyens humains et matériels, la double
clause de conscience du personnel médical existe toujours.
En outre, la nomination de Michel Barnier, qui a voté en 1982 contre le remboursement de l'IVG, requiert encore plus notre vigilance.
Nous exigeons afin de garantir l'application de la loi :
l'accès aux soins, pour toutes, sur tous les territoires, tout le long de l'année avec la réouverture des CIVG fermés, des maternités et hôpitaux de proximité,
le maintien de l'offre en ville.
la garantie pour toutes du choix des méthodes pour l'IVG et la contraception,
une politique claire et forte impulsant des campagnes publiques d'informations sur les droits sexuels et reproductifs ainsi que les séances d'éducation à la vie affective
et sexuelle en milieu scolaire prévues par la loi du 4 juillet 2001
une politique de production publique des médicaments essentiels, incluant ceux nécessaires à l'IVG, pour éviter toute pénurie Cela passe par la création d'établissements
pharmaceutiques nationaux et européens financés par des fonds publics, pour produire, diffuser et gérer les stocks de médicaments. Depuis les effets d'annonce de juin 2023, rien ne s'est
concrétisé.
Nous manifesterons donc le 28 septembre 2024 pour la défense et l'application effective du droit fondamental à l'avortement partout dans le monde.
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Premières signataires :
Association Mémoire traumatique et victimologie, Association nationale des centres d'interruption volontaire de grossesse, Association nationale des sages femmes orthogénistes, CGT, Collectif
national pour les droits des femmes, Collectif CIVG Tenon, Coordination des associations pour le droit à l'avortement et la contraception, Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes,
Les Écologistes 06, Entrellesparis, Femmes Égalité, Femmes solidaires, a France Insoumise, FSU, Gauche Ecosoaaliste, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie LAD, Marche Mondiale des Femmes,
NPA-I'AnticapItalIste, PCF, Planning familial, Réseau féministe "Ruptures", Syndicat National des Jeunes Médecins généralistes , L'Union étudiante, Union syndicale Solidaires.
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Nous avons évité le pire, gagnons le meilleur ! Prenons les choses en main (28 Aoû. 2024)
Cependant, au lieu de prendre acte du résultat du scrutin qu’il a lui-même convoqué, Emmanuel Macron s’entête et continue sa stratégie du chaos. Son refus de nommer un Premier ministre porteur du
programme arrivé en tête constitue un coup de force inédit dans notre 5ème République. Le Medef fait du chantage pour empêcher la prise en compte du résultat des élections, bloquer toute
avancée sociale et amplifier une politique économique au service des puissants.
Pour éviter de remettre en cause les 60 milliards de cadeaux fiscaux qu’il a offerts depuis 7 ans aux plus riches et aux actionnaires, Emmanuel Macron prépare un budget d’austérité.
Pourtant, Urgences en danger, enseignants non remplacés, pompiers sans moyens d’intervention… nos services publics sont exsangues !
Notre pouvoir d’achat continue à baisser, le patronat refuse d’augmenter les salaires et multiplie les plans de licenciements notamment dans l’industrie.
Comme le martèlent l’ensemble des organisations syndicales : pour que ce sursaut ne se transforme pas en sursis, il y a urgence à répondre aux exigences sociales, en commençant par abroger la
réforme des retraites, augmenter les salaires et les pensions et les minima sociaux, financer les services publics et développer notre industrie.
Seule la mobilisation permettra que nos revendications soient enfin entendues.
Ces dernières semaines, nous avons gagné de nombreuses luttes : près d'1 million de salarié·es de l’Action sociale ont gagné des augmentations de salaire et des primes pour le travail de nuit, les
cheminots ont gagné 18 mois de départ anticipé à la retraite, les danseurs des JOP le doublement de leur salaire… Oui, se mobiliser ensemble change la donne !
Le mardi 1er octobre, c’est le premier jour de débat sur le budget à l’Assemblée nationale. Ce même jour, 9 syndicats de retraité·es appellent à l’action pour l’accès à la santé et gagner
une augmentation de leur pension. Le CCN de la CGT décide d’inviter l’ensemble des organisations syndicales à s’en emparer pour construire une puissante journée de grève et de manifestations
interprofessionnelles pour gagner :
l’abrogation de la réforme des retraites ;
l’augmentation des salaires et des pensions et l’égalité entre les femmes et les hommes ;
le financement de nos services publics ;
le développement de l’emploi industriel en lien avec les enjeux environnementaux.
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Pour que la journée du 1er octobre soit massive, il faut que toutes les professions, tous les syndicats dans les entreprises et les services publics appellent à la grève à partir de leurs
revendications professionnelles.
Dans ce processus de construction du rapport de force, partout, multiplions les échanges avec les salariés et portons les appels à la grève unitaire le 1er octobre pour forcer le patronat, les
parlementaires et le gouvernement à entendre nos revendications !
Sans attendre, multiplions les luttes pour la démocratie et la justice sociale. Les forces politiques ont pris leurs responsabilités en appelant au 7 septembre ; ce qui permettra au monde du
travail de se mobiliser dans un cadre citoyen pour dénoncer le coup de force d'Emmanuel Macron.
La situation internationale pèse lourd dans notre propre situation. La CGT appelle à agir pour la paix notamment le 8 septembre pour la Palestine et le 21 septembre, journée internationale pour la
Paix. Nous défendrons aussi les droits des femmes comme lors de la journée mondiale pour le droit à l'avortement le 28 septembre.
[ Télécharger le tract de la mobilisation du 1er octobre ]
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Handicap, l'intégration dans l'emploi : un défi au-delà des Jeux (23 Aoû. 2024)
Il ne s’agit pas seulement de se donner bonne conscience et d’afficher une image positive des entreprises « modèles » en la matière. Ces entreprises restent l’arbre cachant la forêt de l’exclusion
des travailleur·ses handicapé·es.
Le handicap reste en France le premier motif de discrimination recensé par le Défenseur des Droits.
Contre cela, les pouvoirs publics doivent regarder en face les nombreux freins à l’embauche et l’inclusion des salarié·es handicapé·es.
Les politiques de « non recrutement » des entreprises d’abord : nombre d’entre elles préfèrent inciter leurs salarié·es à faire reconnaitre leur handicap, parfois provoqué par de mauvaises conditions
de travail, plutôt que d’embaucher des personnes en situation de handicap. Cela leur permet d’atteindre le taux réglementaire des 6% de salarié⋅es handicapé·es sans effort particulier en termes de
recrutement et de se conformer à la règlementation (et donc de s’exonérer des contributions financières).
Aujourd’hui encore, le taux d’emploi moyen des personnes en situation de handicap stagne à 3,5%, loin des 6% demandés par la loi de 1987 …
La place des travailleur·ses dans l’organisation de travail
Combien de travailleur·ses handicapé·es, en fauteuil par exemple, trouve-t-on à l’accueil d’une entreprise de services ou d’un service public par exemple ? Combien d’entreprises promeuvent des
travailleur·ses handicapé·es à des postes d’encadrement ou de responsabilité ?
Les salarié·es en situation de handicap cantonné·es aux postes les moins valorisés
Ils et elles sont relégué·es aux travaux difficiles ou au télétravail permanent qui les rend invisibles et dispense l’employeur d’adapter les locaux ou d’améliorer les conditions de travail. En
découle une situation des plus paradoxales : Les travailleur·ses handicapé·es sont les plus exposé·es à la pénibilité du travail, du fait du manque d’accès aux formations et aux études supérieures,
et sont cantonné⋅es aux postes les plus à risques (DARES Analyse n°35, 2024).
L’accessibilité de manière large
L’accès à l’éducation, à la formation, les conditions d’accès à un logement adapté, aux transports en commun sont encore à améliorer, notamment pour permettre au plus grand nombre d’accéder à un
emploi. La faute directe aux pouvoirs publics qui, pour exemple, avaient revu à la baisse la part des logements accessibles dans les constructions neuves : réduite à 20% avec la loi ELAN de 2018,
elle était originellement de 100% avec la loi sur le handicap de 2005 …
La CGT revendique une égalité de traitement pour toutes et tous, à l’embauche comme au cours de la carrière, cela implique :
la stricte application du Code du Travail en matière d’adaptation de poste et de maintien à l’emploi, tous les travailleur⋅ses ont droit à un emploi (par le respect des 6%) ou
encore à un poste adapté à leur besoin et à leur santé ;
un développement des infrastructures, des transports en commun adaptés pour permettre de se déplacer librement ;
le développement des services publics accessibles, notamment par l’accueil physique,
le renforcement des prestations liées au handicap (notamment la revalorisation de l’Allocation Adulte Handicapée) et la réduction des délais de traitement des différents
dossiers, notamment pour les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) ;
un véritable budget à hauteur des besoins pour l’Education Nationale pour plus d’intégration, notamment par l’embauche en nombre d’AESH ;
Les violences sexistes et sexuelles subies par les travailleuses handicapées doivent être au centre d’une politique urgente de prévention, de sanctions et d’accompagnement avec
de véritables moyens mis en place : les travailleuses et les femmes en situation de handicap en général sont surexposés aux violences, notamment au travail (enquête IFOP/LADAPT, 2022).
Ensemble gagnons l’égalité dans l’union et la solidarité entre tous les travailleurs et toutes les travailleuses !
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Le syndicalisme est d'utilité publique : avec la CGT je me défends (22 Aoû. 2024)
Nos droits ne nous ont pas été donnés mais gagnés par nos luttes
Nous, syndiqué·es CGT, partons de notre réalité de travailleur·ses et de nos aspirations. Nous construisons les
revendications entre collègues, et nous élaborons ensemble toutes les étapes jusqu’à la conclusion des négociations.
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(@cgt_confederation)
Notre force c’est le nombre, pour la faire vivre, on s’organise et on se syndique pour :
↪ se protéger
En étant syndiqué·e je me protège face à l’arbitraire de l’employeur. Je ne suis plus seul·e : je fais vivre un collectif solidaire qui se mobilise contre
toutes les discriminations. Je suis formé·e et informé·e pour défendre mes droits.
↪ participer
Je travaille, je dois aussi pouvoir décider ! La démocratie ne doit pas s’arrêter aux portes de l’entreprise. En me syndiquant je m’organise pour que ma voix et celle de mes collègues soit
entendue et respectée.
↪ agir
Le syndicalisme est le seul moyen de se mobiliser pour défendre nos droits, vivre nos revendications légitimes et négocier des avancées concrètes sur nos salaires et nos conditions de
travail.
En étant syndiqué·e, nous cotisons, donc nous contribuons chacune et chacun à un pot commun qui permet de faire vivre toute la CGT (territoires, branches et national).
C’est ce qui permet à la CGT d’être indépendante des employeurs et des gouvernements.
1500.00
€ de salaire mensuel = 15 € de cotisation par mois (1 %)
= 5 € par mois après déduction fiscale de 66 %
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Pour construire un syndicat fort et changer nos vies au travail :
Je me syndique à la CGT pour rejoindre la plus grande force organisée et démocratique de
salarié·es en France.
Je construis et renforce la CGT sur mon lieu de travail : je propose l’adhésion à toutes et tous autour de moi pour faire grandir notre force par le
nombre.
Je me forme avec la CGT pour s’organiser entre salarié·es, échanger sur notre travail, élaborer nos revendications et gagner de nouveaux droits.
Pourquoi ?
En m’organisant dans mon entreprise et mon service, je crée du lien avec mes collègues et de la solidarité concrète.
Ensemble, nous pouvons peser, faire pression sur les entreprises et les gouvernements et changer les choses, en mieux, car nos revendications sont majoritaires dans la population :
l’augmentation des salaires et des pensions ;
l’indexation de tous les salaires sur les prix ;
l’abrogation de la réforme des retraites ;
l’égalité professionnelle entre les femmes et hommes
l’investissement dans nos services publics dans tous les territoires ;
la réindustrialisation du pays pour répondre au défi environnemental.
Je rejoins la CGT
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Nos revendications sont majoritaires et doivent être appliquées (21 Aoû. 2024)
C’est l’heure de défendre nos exigences sociales
Nos conditions de travail se détériorent, nos salaires ne suivent pas l’inflation, nos services publics disparaissent peu à peu, les plans de licenciements se multiplient… Ça suffit !
Contre le poison de la division : le RN est comme les patrons, il cherche à diviser les salarié·es, selon notre origine, notre religion ou notre orientation sexuelle… À l’écouter, le privilégié
c’est toujours le travailleur immigré, jamais les plus fortunés
Rien n’est jamais joué d’avance : alors que tous les médias aux mains des milliardaires nous prédisaient la victoire de l’extrême droite, le sursaut populaire a déjoué tous les
pronostics.
Le Président doit maintenant respecter le choix des urnes
Nous voulons un gouvernement qui réponde aux exigences sociales ! Déjà de premières avancées : par notre mobilisation, nous avons gagné l’abandon de la réforme de l’assurance chômage et le fait
que les prix de l’électricité ne vont finalement pas être augmentés en août !
S’il y a bien une majorité dans le pays, c'est celle en faveur de ces mesures sociales
Comme les congés payés, ce qui paraissait impossible il y a des années peut être gagné par les salarié·es mobilisé·es.
Dans nos entreprises et nos services, discutons avec les collègues et portons ces propositions. Dans l’unité syndicale, la CGT va proposer une grande journée de mobilisations à la rentrée, pour
maintenir la pression populaire et faire gagner ces avancées.
Maintenant, nous voulons vivre mieux, il y a urgence à :
Indexer les salaires sur les prix, comme pour le Smic, tous les salaires doivent à minima suivre l’inflation.
Augmenter les salaires et les pensions pour vivre de son travail et de sa retraite, et réaliser l’égalité salariale entre les femmes et les hommes alors que les dividendes atteignent des records
en France. Ce sont les travailleurs qui produisent la valeur, la partager c’est augmenter les salaires.
Supprimer la réforme des retraites à 64 ans, passée en force l’année dernière à coup de 49-3, et aller vers un retour à 60 ans.
Améliorer les conditions de travail en rétablissant les CHSCT.
Investir dans nos services publics sur tous les territoires. Partout nous voulons des moyens pour nos écoles, nos hôpitaux…
Réindustrialiser le pays pour répondre au défi environnemental en commençant par mettre un moratoire sur tous les plans de licenciements en cours.
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Pour être plus fort encore : on se syndique, on s'organise avec la CGT
C’est le moment de se syndiquer pour se protéger, participer et agir !
En tant que salarié·es, notre force c’est notre nombre. Pour être plus efficaces, ne plus être isolé face à l’employeur, organisons-nous dans nos entreprises et nos services en nous syndiquant et
en préparant les élections professionnelles.
→ Se syndiquer
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La CGT appelle le Président de la République à respecter le choix des urnes
Ce mardi, Emmanuel Macron a choisi de s’exprimer à quelques jours du début des Jeux Olympiques. Dans son allocution, le président de la République continue de nier le résultat des urnes et
confirme le maintien d’un « gouvernement technique » alors même que le Nouveau Front Populaire faisait une proposition de Première Ministre quelques heures avant.
Lire le communiqué de
presse >> Lire la suite
Les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 : une célébration de la diversité contre les idées d’extrême droite (7 Aoû. 2024)
Pour autant, depuis la cérémonie d’ouverture et même avant, nous constatons une montée intolérable des injures transphobes, LGBTphobes, sexistes et racistes perpétrée par les mouvements d’extrême
droite.
La CGT lutte contre toutes les formes de discrimination et d'injustice. Les Jeux Olympiques sont l'occasion de rappeler que la lutte contre les inégalités est un combat de tous les jours.
Nous condamnons fermement les réactions de l'extrême droite qui cherchent à instrumentaliser cet événement à des fins politiciennes. Le sport doit rester un espace de partage et de fraternité, de
sororité, loin des idéologies haineuses.
La CGT revendique notamment :
• Des conditions de travail dignes pour tous les acteurs impliqués dans l'organisation de ces Jeux.
• Une meilleure répartition des richesses afin que les bénéfices de cet événement profitent à tous.
• Une politique sportive ambitieuse qui favorise l'accès au sport pour tous·tes, notamment les jeunes et les personnes les plus défavorisées.
• Le sport comme vecteur de valeurs d’égalité et de non-discrimination : nous affirmons que le sport doit être un espace d'inclusion et de respect de la diversité.
• L'égalité des chances : nous défendons le droit de chaque personne à accéder aux mêmes opportunités, quelle que soit son origine ou ses caractéristiques personnelles.
Dans le but d’avoir des jeux socialement responsables, le rôle de notre organisation est d’être au côté de l'ensemble des travailleurs et des travailleuses mobilisé·es afin de les aider et
répondre à leurs questions en termes de droits du travail, mais aussi pour qu’elles·ils puissent signaler des situations critiques durant cette période. La CGT maintiendra son dispositif numéro vert
pendant les jeux paralympiques.
Aussi, la CGT exprime sa profonde indignation et condamne les attaques LGBTphobes et sexistes dont a été victime Imane Khelif. Les réactions haineuses et intolérantes, relayées
par l'extrême droite, sont une atteinte grave aux droits fondamentaux de chacun·e et sont purement LGBTphobes et sexistes. Nous saluons les prises de position d’Imane en faveur des droits des
personnes LGBTQIA+ qui sont un acte de courage.
La décision de contrôler la féminité des sportives montre que le sport est encore trop sexiste, viriliste et masculiniste. En effet, la question du taux de testostérone ne se pose pas chez les
hommes. La CGT rappelle d’ailleurs que ces tests de féminité sont humiliants et traumatisants. La CGT condamne la volonté de contrôler le corps des femmes, idéologie portée principalement par
l’extrême droite.
La CGT se mobilise pour faire des Jeux Olympiques et paralympiques de Paris 2024 un moment historique pour l'égalité et la lutte contre les discriminations, LGBTphobies et le
sexisme.
Montreuil, le 7 août 2024
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Après 79 ans, le danger et le traumatisme perdurent (5 Aoû. 2024)
Anticipant la fin de la seconde guerre mondiale et le début de la guerre froide, les États-Unis en dehors de toutes nécessités militaires décidèrent de terroriser le monde en s’en prenant à ces
deux villes qui ont été choisies pour maximiser l’effet dévastateur et ostentatoire de cette arme dont les conséquences s’avérèrent terribles.
À l’occasion de cette commémoration, la CGT se souvient de toutes ses victimes et ses pensées restent auprès d’elles, de leurs familles et de leurs proches unies dans la dénonciation de la
guerre.
Depuis 79 ans, les Japonais comme la communauté internationale mesure les effets des bombes nucléaires :
un effet direct atomisant êtres humains, animaux, végétaux et toutes constructions humaines ;
effets à longs termes infligeant des souffrances indescriptibles pendant des dizaines d’années avec les radiations sur le vivant présent et à venir.
Ces bombes sont toujours présentes sur notre planète et constituent une menace pour la paix et l’humanité.
Aujourd’hui, 9 pays dont la France, sont en possession d’un arsenal militaire nucléaire. Certains accords prévoyant la diminution de ces armements ont été abrogés par des pays qui considèrent que
cette arme de destruction massive leur apporte une sécurité par la terreur qu’elles inspirent.
Certains pays, comme la Russie, menacent régulièrement de l’utiliser et les États-Unis comme d’autres états, ont sans doute de même.
Trop c’est trop, 79 ans de menaces, ce n’est pas acceptable. Il faut que cela cesse immédiatement.
Depuis 1950, pourtant, à l’initiative d’Irène et de Frédéric Joliot-Curie lors du Comité du Congrès Mondial des Partisans de la Paix, l’appel de Stockholm proclame « Nous exigeons l’interdiction
absolue de l’arme atomique, arme d’épouvante et d’extermination massive des populations … ». La CGT n’a de cesse de répéter cet appel.
Le traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) est entré en vigueur le 22 janvier 2021 et à ce jour aucun des neuf pays possesseurs de l’arme nucléaire n’a accepté de le ratifier.
La CGT, acteur de paix depuis sa création, demande notamment la disparition de cette arme et la ratification du traité TIAN par les pays qui ne l’ont pas encore fait.
Montreuil, le 6 août 2024
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Feux de forêts : des scénarios alarmants (5 Aoû. 2024)
L’année 2022 a été marquée par l’élargissement des zones victimes de feux de forêts
Le scénario de cette année noire a vocation à se reproduire à l’avenir.
En effet, le Giec alerte sur le fait que l’un des impacts majeurs du réchauffement climatique et la multiplication et l’amplification des feux de forêt.
Par le CO2 qu’ils rejettent, ces derniers aggravent à leur tour le réchauffement climatique, et se met donc en place un cercle vicieux aux conséquences économiques et écologiques désastreuses.
Pour les acteurs impliqués dans cette lutte, les vannes sont coupées !
Face à cette menace, les moyens des différents acteurs agissant contre les feux de forêzt ont été considérablement réduits :
l’Office national des forêts (ONF) a vu ses effectifs passer de 15 000 agent·es à 8 000 en moins de quarante ans, et 500 suppressions de postes supplémentaires sont prévues d’ici
à 2025 ;
Météo France, service public officiel de la météorologie et de la climatologie, dont la compétence est essentielle en matière de risque incendie et de réchauffement climatique,
a perdu un tiers de ses effectifs (environ 1 200 postes) en quinze ans ;
les services départementaux d’incendie et de secours (SDIS), en charge de la gestion des sapeurs-pompiers à l’échelle départementale, déplorent un manque significatif d’agent·es formé·es
pour la spécialité « feux de forêts », le retrait depuis 2006 d’environ mille camions-citernes feux de forêts (CFF) et la tendance visible à une augmentation des délais d’intervention.
Tract feux de forêts disponible en téléchargement ci-dessous
Les propositions de la CGT :
La CGT est porteuse de réponses concrètes, à la hauteur des problématiques qui ne manqueront pas de se développer dans les années à venir :
Une meilleure prévention contre les feux de forêts :
renforcer les effectifs des acteurs jouant un rôle dans la prévention et la prévision des feux de forêt (services de l’État, collectivité, ONF, Météo France…) ;
redéfinir les politiques d’aménagement et d’urbanisation (distance entre habitations et forêts, plantation de feuillus en bordure de forêt, réévaluation des stratégies de
coupe-feux) et mieux les faire respecter.
Plus de moyens de lutte contre les incendies :
renforcer les effectifs des SDIS dans toute la France ;
faciliter la libération des sapeurs-pompiers volontaires par leurs employeurs, sans qu’elles et ils n’aient à poser de congés ;
considérer les campagnes des pompiers professionnel·les comme du temps de travail, et non comme du temps pris pendant leurs congés ;
renouveler, renforcer et moderniser les équipements et véhicules (CFF, Canadair…) des sapeurs-pompiers ;
lancer la réflexion sur la conception et la production d’un avion bombardier d’eau en France.
Une filière bois-forêt à la hauteur des enjeux environnementaux :
Doter la filière bois-forêt des moyens nécessaires au bon fonctionnement de ses quatre missions :
préservation de l’espace naturel contre les incendie,
exploitation des forêts et leur entretien,
valorisation de la transformation et de l’utilisation du bois,
préservation des paysages naturels et développement d’une haute qualité d’accueil du public, en sécurité.
Une maîtrise publique des forêts et autres espaces naturels :
Pour mettre en place une stratégie efficace contre les feux de forêt, mise à mal par l’éclatement des responsabilités et la privatisation de nombreuses missions, la CGT propose la création
d’un pôle public de la forêt et des espaces naturels regroupant toutes les composantes étatiques concernées par cette thématique ainsi que l’ONF.
Accéder au matériel de la campagne "feux de forêts"
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